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La harpe du driseoc
20 octobre 2010

>S> SKALD, ou la culture orale

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J'avais lu, voilà un temps déjà (plus d'un an, je crois), un article sur eux dans Keltia, lequel avait piqué ma curiosité...

J'avais alors consulté leur site et eu, comme qui dirait, le coup de foudre... Mais rien ne pouvait m'assurer que les apparences qui me semblaient si prometteuse correspondaient à une réalité à la hauteur.

Cet été, en guettant dans les différents magazines que j'avais sous la main ce qui se pouvait voir ou visiter, j'ai aperçu leur nom... Mais au mois de septembre. Je crois que c'est à Archéologia que je dois d'avoir appris qu'ils allaient passer à proximité de chez moi, pour les journées du Patrimoine. Comme vous le pensez bien, j'ai soigneusement noté ça dans un pépin de ma citrouille.

2010-10-20

Venons-en au fait...

J'aurais pu être déçue. Ca n'aurais pas été dur, car j'attendais beaucoup.

Je ne l'ai pas été. Absolument pas ! Au contraire... L'Ane d'Or a dépassé, et de loin, tout ce que j'aurais pu imaginer.

Non que ce soit, dans le concept, différent de ce que je pensais...

Mais dans la performance !

Le spectacle commence avec une mélopée un peu lancinante, spalmodiée en latin : le chant des Parques. Ensuite, commence le récit des aventures de Lucius, illustré de musique et de mimiques qui emploient parfois les instruments de musique. D'abord, ce récit est conté assez sagement. Après tout, on est au théâtre... Mais bientôt, insensiblement, on glisse, on est invités à entrer dans le conte. Une interraction s'installe.

Et tout cela sans que les déplacements et la musique ne cessent, car ils font partie de l'histoire.

Une performance scénique qui n'a rien d'extravagant, ou de tip-top novateur. Au contraire...Ca serait plutôt le contrair, étant donné que la troupe recherche les façons de "présenter au public" d'autrefois.  La sobriété des costumes antiques, sur une scène dénudée, avec pour seuls accessoires, des masques, des instruments de musique et un morceau de tissu blanc. Les trois membres de la troupe sont tour à tour toutes les personnes de l'histoire, et on ne s'en étonne pas, car la conteuse dirige le jeu et nous déplace d'un lieu à l'autre, sans qu'on y prenne garde.

Splendide...

Si vous en avez l'occasion : ne les manquez pas !

 

Article très en-dessous de mon enthousiasme...

Mais il est très difficile de mettre des mots sur les sensations !

 

Site de la compagnie SKALD = cliquer ICI.

Spectacle du 18 septembre = Asinus Aureum, d'après l'oeuvre d'Apulée.

 

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