* L'Beau Léo (14/15)

12 octobre 2011

Le geste impératif de Leo désignant le sous-sol, sembla glacer de terreur les deux vampires à casquette à qui il était destiné. Jules, un temps, eu l'impression qu'ils allaient refuser d'obéir, mais ils se reprirent. Etait-ce à cause du regard vert, plus durement lumineux qu'il n'en avaient coutume ? Etait-ce à cause du rire d'Olga, qui s'apprêtait déjà à entraîner toutes les vampiresses présentes à se moquer d'eux ? Etait-ce à cause des lèvres un peu trop pâles de Leo, qui se relevaient doucement sur ses crocs ? Ils se hâtèrent ensemble vers la porte, et Jules les entendit ouvrir le soupirail.

Il y eut d'abord un rugissement, accompagné de craquements et de cris de mauvais augure. Seul de tous les vampires présents dans le café, Leo ne broncha pas. Tous les autres étaient, Jules l'aurait juré, terrifiés autant qu'écoeurés. Jules entrevit une ombre fluette qui s'enfuyait devait une plus massive mais n'eut pas le temps de chercher à imaginer ce qui venait de se passer.

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- « Elle va venir, à présent... »

Encore cette voix sourde et calme... Cette voix lourde comme un rocher... Cette voix glacée comme un vent d'hiver... Mordante comme un loup affamé...

Jules regarda les grands doigts blancs enfiler des gants de cuir noir, souples et solides en même temps, avant d'extraire une arbalète d'une petite valise de cuir noir à ferrures épaisses. Sans être expert en ce type d'armes, Jules la trouva assez belle, dans sa sobriété d'allure et les veinures brillantes de son bois bien ciré.

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Cette nouvelle, présentée ici voilà trois ans (que le temps passe!) sous sa forme "primaire" ou "primordiale" ou "1° jet" a été finalisée et jointe à cinq autres pour constituer un recueil, lequel a été envoyé aux éditeurs.

De ce fait, je la retire du blog.

Merci beaucoup à ceux qui l'ont encouragée de leurs commentaires.

Prochain (et dernier) épisode dans 3 semaines

Vous pouvez retrouver mes images à colorier sur